Partant de l’objet du ‘sangbok’, ce parolier employé́ dans les écoles d’éducation populaires danoises (les Folkehøjskole), cet atelier de recherche aborde les pratiques de chant à plusieurs comme des situations qui lient transmission, dissidence et pratique corporelle. Durant Sængbük chanter sera considéré comme une méthodologie de recherche dans laquelle on entonne des récits singuliers, on les confronte à nos propres corps et aux réalités du groupe, avec la ferme conviction que le sens peut résider dans ses propriétés sonores. Cela conduira évidement à des fausses notes, des échanges, des relectures. / Sagbœk / donnera forme à un recueil de chants (des textes à étudier par le chant). Ce recueil émergera dans un processus d’expérimentations qui impliquera des sessions de karaoké́ en roulette russe, des pratiques somatiques sur la voix et la respiration, des partages de chansons, des réécritures et des traductions, des lectures de textes, et la transmission de récits sur des initiatives de chant collectif.
Simon Asencio réalise des performances où les notions de « live », de scène et d’audience sont mises à l’épreuve. Son travail se manifeste sous la forme de scenario d’expositions, d’objets textuels, de formes performatives et de situations d’étude collective. Il a enseigné à l’Institut Supérieur des Arts et Chorégraphies à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, la School for New Dance Development à Amsterdam, le post-diplôme a·pass / advanced performance and scenography studies à Bruxelles ou encore le DAI – Dutch Arts Institute à Arhem. Ses dernières expositions et projets ont été́ présentés à Ujazdowski Castle for Contemporary Arts, Varsovie ; Immaterial – programme de performance de la foire d’art Material, Mexico City ; Celje Center for Contemporary Arts, Slovénie ; Jan Mot, Bruxelles, Bureau des Réalités, Bruxelles