After Tierra rassemble des symboles et des signes qui représentent les impacts de l’action de l’être humain sur la Terre qu’il habite. Avec des images allant des premiers ordinateurs IBM, des scènes de la catastrophe de Tchernobyl et du voyage de l’être humain sur la lune, la vidéo laisse entrevoir de manière subliminale ce que le prétendu progrès technologique a apporté en contrepartie, en montrant le contraste entre la danse Tinkus (danse andine qui représente la lutte entre deux peuples) et la danse des Andins dans une discothèque, et la danse des robots androïdes qui semblent danser la danse du désastre.
Natali Mamani est une cinéaste aymara, née en Bolivie (La Paz, 1995) et qui a grandi à São Paulo, au Brésil, où elle vit encore aujourd’hui. Elle est membre du collectif Cholitas da Babilônia, travaille comme assistante sur des projets audiovisuels à l’Instituto Catitu – Aldeia em Cena, et fait partie de l’équipe de communication du Rede Katahirine. Son travail oscille entre l’art vidéo, le film essai et la performance, explorant l’expérimentation multilingue.