L’artiste Daniela Ortiz, résidente à KADIST, sera en discussion avec Katia Schneller et Simone Frangi, coordinateur.rice.s du projet de recherche « You don’t need to be a voice for the voiceless, just pass the mic » mené par la plateforme de recherche « Pratiques d’hospitalité » à l’ÉSAD – Grenoble et financé par le Ministère de la Culture.
Daniela Ortiz est la seconde artiste à être invitée pour le projet co-produit par KADIST « Not Fully Human, Not Human at All » développé sur trois ans par la commissaire d’exposition Nataša Petrešin-Bachelez.
The artist Daniela Ortiz, resident at KADIST, will be in discussion with Katia Schneller and Simone Frangi, coordinators of the research project “You don’t need to be a voice for the voiceless, just pass the mic” led by the research platform “Pratiques d’hospitalité” at ÉSAD – Grenoble and funded by the Ministère de la Culture.
Daniela Ortiz is the second artist invited for a commission as part of KADIST’s three-year project “Not Fully Human, Not Human at All”, curated by Nataša Petrešin-Bachelez.
Les monuments qui honorent les caractéristiques et les moments historiques de la violence coloniale ne sont pas seulement des vestiges du passé qui restent inertes dans l’espace public. Ils constituent également un outil permettant de maintenir les récits historiques qui renforcent le racisme institutionnel et structurel actuel.
Pendant la présentation, Daniela Ortiz abordera différents cas de monuments coloniaux, en s’intéressant à leur contexte social et historique, leur utilité politique, ainsi qu’aux moments au cours desquels ces monuments ont été attaqués, démolis ou retirés. Il s’agira ainsi de réfléchir à ces processus dans une perspective critique et de s’interroger sur la manière dont l’histoire (anti)coloniale peut être racontée dans un espace public.
English Version
The monuments that honor characters and historical moments of colonial violence are not only vestiges of the past that remain inert in the public space, colonial monuments are also a tool to maintain historical narratives that reinforce the current institutional and structural racism.
During the talk, Daniela Ortiz will discuss various cases of colonial monuments, their social and historical context, their political utility, as well as the moments when these monuments have been attacked, demolished or removed, understanding in a critical way these processes and questioning how (anti)colonial history can be narrated in the public space.