Commissariat: Katia Schneller et Simone Frangi, en collaboration avec Melis Tezkan
Le Festival des Gestes de la Recherche est organisé par l’ESAD Grenoble-Valence en partenariat avec Le Magasin – CNAC et le Centre Chorégraphique National de Grenoble et avec le soutien de la DRAC Auvergne – Rhône Alpes.
Sous la tutelle du Ministère de la Culture, du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, l’ESAD • est financée par Valence Romans Agglo, Grenoble Alpes Métropole, L’Etat, la région AURA, ainsi que les départements de la Drôme et de l’Isère.
Evénement soutenu par la ville de Grenoble, à l’occasion du 80e anniversaire de la Libération de Grenoble, en parallèle du Mois décolonial.
Le Festival des Gestes de la Recherche poursuit sa Ve édition avec le second volet qui se déroulera entre l’ÉSAD •Grenoble •Valence – site de Grenoble, le Magasin Centre National d’Art Contemporain (CNAC) et le Centre Chorégraphique National de Grenoble. En parallèle du mois décolonial, à l’occasion du 80e anniversaire de la Libération de Grenoble, le Festival bénéficie d’un soutien exceptionnel de la Ville de Grenoble qui s’associe à l’Unité de Recherche « Hospitalité artistique et activisme visuel » de l’ ÉSAD•• pour la création de cette édition, dont le commissariat est assuré par Katia Schneller et Simone Frangi.
Depuis 2020, le Festival des Gestes de la Recherche propose chaque année un moment de production de savoirs et de mise en partage public de la recherche qui est développée dans le cadre de l’Unité de Recherche “Hospitalité artistique et activisme visuel : pour une Europe diasporique et post-occidentale (www.pratiquesdhospitalite.com) de l’École Supérieure d’Art et Design •Grenoble •Valence – site de Grenoble.
Ce festival est un format atypique conçu depuis une école d’art comme un espace de recherche en acte : il met en dialogue des artistes, des théoricien·nes et des curateur·rices, et vise ainsi à créer un tissage de gestes de recherche articulant des formes de parole et d’expériences, dé-hiérarchisant les relations entre théorie et pratique artistique. L’organisation du Festival est aussi un chantier de travail crucial pour les étudiant·es impliqué·es dans le nouveau Master “Holobionte. Pratiques visuelles, expositions et nouvelles écologies de l’art” de l’Option Art de l’ESAD•• – site de Grenoble (www.holobionte-grenoble.com). Ouvert aux étudiant·es de l’école – dont l’offre pédagogique est banalisée à cette occasion pour permettre à l’ensemble des étudiant·es de participer -, le Festival est également un moment d’ouverture et de croisement avec des publics divers, qu’il s’agisse de jeunes artistes diplômé·es fidèles au Festival, de la communauté étudiante élargie ou des publics des structures partenaires dont le festival intègre la programmation, telles que Le Magasin – CNAC et le Centre Chorégraphique National de Grenoble.
Depuis sa création, l’Unité de Recherche “Hospitalité artistique et activisme visuel : pour une Europe diasporique et post-occidentale” s’intéresse à la manière dont les pratiques artistiques contribuent à penser et à façonner des citoyennetés plurielles. Après avoir interrogé la complexification des désirs d’appartenance simultanée à des territoires multiples et la crise de la rhétorique essentialisante des “racines”, notamment à travers les notions de foyer et de « home », l’édition 2024-2025 est consacrée aux notions de résistance et de résilience. En parallèle du mois décolonial, à l’occasion du 80e anniversaire de la Libération de Grenoble, le second volet du Festival élargit les réflexions initiées autour de la Résistance en Europe posées lors du premier volet (4-5 décembre 2024), au contexte actuel et global. La programmation met en avant les pratiques artistiques et théoriques qui dénoncent les stratégies d’appropriation coloniale et de pillage extractiviste qui ont historiquement créé un rapport de dépendance des Suds Globaux envers les Nords Globaux. Ces recherches dénoncent également la persistance de phénomènes politiques, idéologiques et économiques qui empêchent les populations autochtones d’imaginer un futur viable dans leurs terres de manière émancipée et autodéterminée.
18h-18h20 | Introduction au Festival
18h20-19h | Cocktail
19h-19h30 | Comunidad Catrileo+Carrión, Kinzungünewin Epupillan (2019, vidéo, 30’)
19h30-20h30 | Conférence de Lissell Quiroz, Penser le fait colonial depuis l’Amérique latine: la théorie décoloniale d’Abya Yala
20h30-20h45 | Pause
20h45-21h | Etienne de France, Le retour des Pléiades (2025, vidéo, 12’)
21h-21h30 | Natasha Tontey, Garden Amidst the Flame (2022, vidéo, 27’)
10h | Rencontre avec Lissell Quiroz
Pour assister à cette soirée, il est nécessaire de s’inscrire préalablement.
18h | Introduction
18h30-19h | Annabel Guérédrat, Mami Sargassa (2021, vidéo, 13’)
19h-19h30 | Luara Raio, Flecha (2017, performance, 20’)
19h30-20h | Pause
20h-20h30 | Karrabing Film Collective, Mermaids, or Aiden in Wonderland Mermaids, or Aiden in Wonderland (2018, vidéo, 30’)
20h30-21h | Pause
21h-22h15 | Ismael Condoii, Misho Tinkuy Ishkay (2025, DJ Set, 75’)
10h | Rencontre pour les étudiant.es de l’ESAD avec Luara Raio et Ismael Condoii